En ce jour de grâce du trente juin de l'an quatorze cent vingt-huit, les juges et assesseurs du Haut Tribunal populaire de Doulce France ont estimé que :
La dénommée Laure Allibert, dite "la Rebelle", de par son obstination et son attachement à des assurances estrangères non reconnues par la grande confrérie des caisses et mutuelles françoises, a marqué sa volonté et son refus de ne pas se soumettre aux autorités de Nostre Pays, démontrant aussi son manque de foy en nostre système de santé bienveillant et fondateur.
Par ce fait, en refusant d'abdiquer en faveur d'une assurance-maladie françoise, elle s'est volontairement désignée comme traître à la Patrie et non solidaire du peuple souverain de Doulce France.
La prévenue Laure Allibert ose prétendre qu'une assurance-maladie estrangère se prévaut de plus de privilèges contre moins de débours. Ce qui est pure invention et d'une vraie menterie. Tous les sages et érudits de Doulce France ont toujours affirmé qu'il n'existait aucune assurance-maladie meilleure que celle déjà connue en nostre pays.
Ainsi, de par les faits qui lui sont reprochés et au nom du Haut Tribunal populaire de Doulce France, les juges et assesseurs reconnaissent la dénommée Laure Allibert dite "la Rebelle" coupable de mensonges et de calomnie, de haute trahison et de non solidarité envers le peuple françois ;
La condamne à estre affiliée de force à une Caysse désignée par les autorités françoises et mise au paiement à vie d'une cotisation sociale ainsi qu'au paiement rétroactif à titre de solidarité, de toutes les cotisations antérieures depuis son existence en territoire françois. L'ensemble des biens présents, passés et futurs, de la prévenue sera saisi en cas de carence de paiement pour phynancer ceste condamnation.
Fait en lieu de Paris en date du 30 juin 1428.
Le juge : Monnot Paul de Lassay-Cul.
Heureusement nous ne sommes plus au Moyen-Age. Merci à Stop Lamal.
17.4.06
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2 commentaires:
Kirikou, sauvez-vous avant que la Sorcière ne vous jette un mauvais sort, ce qui ne tient qu'à elle...
En fait je ne me positionne pas clairement pour ou contre le financement des dépenses de santé par l'Etat.
Cependant, je remarque certains dysfonctionnements dans le système français, d'autant que nous sommes passés de la "sécurité sociale" (qui n'est plus assurée) à "l'assurance maladie" qui ne permet plus la surveillance, la prévention, les soins de qualités à tous.
Il est légitime de garantir à tout travailleur (salarié ou autre) la possibilité de se soigner dans les meilleures conditions permises par les avancées de la science, et au moindre coût (j'aimerais que ce soit GRATUIT), et de percevoir une indemnité DECENTE si un arrêt de travail lui est nécessaire pour se soigner et se rétablir, SUFFISANTE pour couvrir pour lui et sa famille ses frais imcompressibles de subsistance (nourriture, vêtements, logement, chauffage), ce qui suppose de supprimmer le système "demi-journée", et d'indemniser au cas par cas.
En effet, il n'est PAS ACCEPTABLE que certaines familles soient dans l'obligation de recourir aux "restos du coeur" pour cause de maladie. Par contre, dans d'autres cas, il est tout à fait possible de baisser l'indemnisation jounalière au-dessous de 50 % sans mettre la famille dans le besoin !
Par ailleurs, sécurité sociale réelle, cela suppose maladie ou accident de la vie courante, sans prise de risques volontaires, sans comportement visant à se détériorer la santé par quelque moyen que ce soit, y compris la négligence.
Je ne suis pas d'accord pour cotiser et financer les conséquences de l'obésité ou des diabétiques qui ne se mettent pas au régime (j'en connais).
Par ailleurs, les cotisations sont une véritable escroquerie quand il s'agit de soigner des TOXICOMANIES LEGALES, puisque le tabac et l'alcool rapportent de l'argent à l'Etat, mais que les maladies qui en découlent sont soignées grâce aux fonds prélevés sur les cotisations sociales des travailleurs et des entreprises. L'argent des taxes sur le tabac et l'alcool doit servir à prévenir et réparer les dégâts sociaux et pathologique de ceux qui souffrent indirectement de l'usage de ces produits.
Quant à tous les consommateurs toxicomanes, puisqu'ils ont les moyens financiers de prendre le risque de s'abîmer la santé physique, j'estime qu'il leur appartient de se donner aussi les moyens financiers de réparer par leurs propres moyens leurs dégâts sur eux-mêmes, que ce soit par leurs revenus, ou par une assurance volontaire.
Je veux bien cotiser davantage s'il le faut pour AIDER AU MAXIMUM des malades involontairement touchés, qu'il s'agisse de maux bénins et brefs ou de longues maladies invalidantes voire évolutives également, mais pas du tout pour ceux qui font tout pour le devenir. C'est la même chose pour la pratique d'activités et de sports à risques : si on peut se payer un séjour à la montagne et louer des skis et tout l'équipement, on peut aussi se payer une assurance pour l'activité (on doit le faire par honnêteté et civisme).
Vouloir redresser le "déficit de l'assurance maladie" par les mesures actuellement appliquées, ce n'est même pas appliquer un cataplasme sur un jambe de bois, c'est carrément y injecter une colonie de termites !
On ne peut pas faire pire en matière de santé publique ! ! ! S'il y a des abus, ils sont faciles à détecter du fait du traitement informatique des dossiers, donc à traiter au cas par cas, avec des contrôles, voire des expertises, des réorientations, par des médecins de l'assurance maladie.
Mais empêcher ceux qui sont en-dessous du niveau de pauvreté, mais déjà "trop riches" pour l'accès à la CMU, à tous les praticiens, tous les soins, tous les traitements dont ils ont besoin, c'est créer ou aggraver les maladies, c'est empêcher le rétablissement général du malade, sa réinsertion dans le monde du travail, et c'est vraiment tout-à-fait inhumain.
Le momonopole de l'assurance maladie conjugué aux conditions d'accès actuelles sont une pure escroquerie vis à vis des travailleurs et des entreprises. L'augmentation des cotisations fait aussi l'augmentation du coût du travail, donc la délocalisation, donc le chômage et la précarité, qui génèrent misère et maladies. Il est grand temps de tout revoir de fond en comble, et de sortir d'une spirale infernale.
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